Post FB 09/09/2025
Face à la crise économique et sociale et à l’instabilité politique et institutionnelle réaffirmée par l’échec du vote de confiance lundi à l’Assemblée, la défiance croissante des Français à l’égard des élus et la fragilité de notre démocratie, la commune et le maire – élu préféré des Français – demeurent un refuge.
Pourtant, depuis une dizaine d’années, les réformes de la fiscalité locale réduisent l’autonomie des communes. « Les collectivités locales peinent à exercer leurs missions et leurs responsabilités », regrette un rapport remis au Sénat le 8 juillet dernier qui pointe « des recettes aléatoires pour financer des dépenses obligatoires ». Le coût pour l’Etat s’élève, selon les sénateurs, à 38,5 milliards d’euros. Pourtant, « les investissements publics sont majoritairement portés par les collectivités territoriales, à hauteur de 64 % (hors dépenses militaires) », soulignent les sénateurs. Quant à l’impact du réchauffement climatique, comme l’adaptation du bâti scolaire aux canicules, le surcoût est estimé à 215% en 2050.
La restauration d’une démocratie vivante passe donc par une meilleure considération de l’échelon local. Notre projet plaide pour une vision de long terme, pour une ville plus juste et bienveillante et une proximité du quotidien. « Vivre mieux » à Bouc-Bel Air, aujourd’hui et demain c’est « manger mieux », « bouger mieux », « habiter et respirer mieux », « apprendre et échanger mieux » et… « participer mieux ». Donnons la parole aux habitants.
