Poste du 1/10/2025
La ville moche
Après avoir remis les panneaux d’entrée de ville à l’endroit, la ville a changé ceux que le temps et l’usure avaient effacé. Nous avons été entendus. Merci.
Pour autant, cela ne suffira pas à restaurer l’esthétique de notre ville. L’urbanisme incontrôlé, le laxisme et l’absence de vision ont défiguré Bouc-Bel Air. Derrière les tags, les friches, les incivilités, l’anarchie et l’absence d’entretien, Bouc-Bel Air prend par endroit un air de ville abandonnée.
Nous voulons rendre à la ville sa beauté et sa fierté. Nous voulons tourner le dos à la ville moche et à la France moche, à Plan de Campagne et à la société de consommation héritée du modèle des années 60 : bagnoles et grandes surfaces.
Savez-vous ce que disait, déjà en 2014, Richard Mallié à la tête de l’équipe sortante ? « NON, les Boucains ne veulent pas de Plan de de Campagne à Bouc-Bel Air ». Onze ans plus tard ils n’en veulent toujours pas. Et pourtant, au terme de deux mandats, l’équipe actuelle a laissé pourrir une situation déjà très dégradée. Que disait encore Richard Mallié au verso de son tract : « Un constat d’échec car plus rien n’a été fait depuis 10 ans ». Ses constats ? « stationnement anarchique, pollution visuelle par les panneaux publicitaires, insécurité piétonne… RD8n, la catastrophe au quotidien ! » Depuis rien n’a changé. S’il a tenté de réaménager la RD8n, l’anarchie demeure, les affiches publicitaires se multiplient, les centres commerciaux s’étalent et la voiture reste reine, prisonnière des bouchons. La ville moche s’étend… Et que prévoit-on ? Un échangeur autoroutier au milieu de la ville !
Nous voulons et nous pouvons réparer le visage de notre ville, le village de notre vie. Pour cela ayons l’audace des idées nouvelles. Sans changement d’équipe et de politique, pas de changement de méthode et les maux dénoncés il y a 11 ans ne feront qu’empirer. Habiter et respirer mieux, c’est vivre mieux.
