Boucaine depuis 1977, engagée dans la vie associative, ancienne fonctionnaire territoriale et aujourd’hui chargée de mission dans une société d’assurance mutuelle, elle connait bien les collectivités locales et les attentes des habitants. Conseillère municipale d’opposition depuis 2020, elle a obtenu l’interdiction de la chasse le dimanche après-midi et défendu un espace agricole menacé à Castel Regina. Elle s’engage aujourd’hui aux côtés de Bruno Aubry sur une liste d’union éco citoyenne pour une commune qui grandisse sans se dénaturer.
Vivre Mieux : Vous avez une expérience des collectivités locales. Quel regard portez-vous sur les six années du mandat écoulé ?
GM : Ce mandat n’a pas apporté le renouveau attendu : Bouc-Bel-Air s’est figée. L’action municipale a montré ses limites face aux enjeux contemporains que sont le logement, la mobilité et la participation citoyenne. Si la commune reste agréable malgré ses problèmes de circulation, l’urbanisation demeure mal maîtrisée et la gouvernance reste fermée. Le passage de flambeau en fin de mandat prolonge une gestion de continuité, sans le changement de cap pourtant nécessaire à la commune.
VM : Quelle vision avez-vous pour la commune et pour ses habitants en cas de victoire de la liste « Vivre mieux à Bouc-Bel Air »
GM : Faire de Bouc-Bel-Air une ville plus humaine, écologique et solidaire. Tourner la page d’un long cycle politique pour maîtriser le développement, préserver les terres, relancer l’agriculture et améliorer le logement. Agir pour une mobilité douce, des équipements adaptés et une participation citoyenne renforcée. Une ville fière, unie et actrice de son avenir au sein de la métropole.
VM : Quels sont, selon vous, les forces et les atouts de la ville de Bouc-Bel Air que vous aimeriez mettre en valeur ?
GM : Bouc-Bel-Air est une ville privilégiée par son cadre de vie exceptionnel, entre collines, nature et patrimoine préservé. Sa situation idéale entre Aix et Marseille, ses équipements et sa vitalité associative en font une commune attractive et familiale. Elle a tous les atouts pour devenir un modèle de transition écologique, de mobilité apaisée et de participation citoyen
