Rencontre mobile le 29 novembre la Bergerie

Urbanisme le 26 novembre

La Métropole a lancé la consultation préalable à la modification n°2 du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) du Pays d’Aix et ses 36 communes dont Bouc-Bel Air. Car, comme le précise la délibération métropolitaine du 27 février 2025 ce document est appelé à évoluer pour accompagner les projets communaux et métropolitains du Pays d’Aix. 

Cette consultation est ouverte depuis le 15 septembre et prévue pour se poursuivre jusqu’au 29 mars 2026, et donc, une semaine après le deuxième tour des élections municipales mais avant l’élection des maires par leur conseil municipal. Cela ne permettra donc pas aux maires nouvellement élus d’en débattre et d’exprimer la position de leur conseil sur les projets d’aménagement inscrits dans ce document de planification majeur pour l’avenir des communes, et bien sûr celui de Bouc-Bel Air. Souhaitons qu’ils puissent le faire à l’occasion d’une future modification et avant qu’il ne soit trop tard…

Même si le chemin est difficile, c’est néanmoins le moment pour vous toutes et tous, chères Boucaines et chers Boucains de faire entendre votre voix, notamment pour réaffirmer vos réserves ou votre opposition à certains projets, comme l’échangeur de San Baquis (cf. p.13). Le registre numérique est accessible à l’adresse suivante : 

https://www.registre-numerique.fr/concertation-modification2-plui-paysdaix

Toutefois, à ce stade, aucun dossier complet n’est disponible. Le registre numérique précise que le projet est « toujours en construction » et sera alimenté au fur et à mesure. Pour consulter le PLUi de Bouc-Bel Air et ses 11 orientations d’aménagement et de programmation (OAP) vous pouvez donc consulter le document sur

https://plui.ampmetropole.fr/assets/documents/PLUi_CT2_3_3_OAP_SECT_BOU.pdf

Vous pourrez alors adresser votre contribution en ligne ou directement sur le site du registre numérique ou par mail à l’adresse :

 concertation-modification2-plui-paysdaix@mail.registre-numerique.fr

Conférence : Alimenterre le 22 novembre

L’association Bouc en transition a accueilli samedi le festival Alimenterre. 

A l’issue de la projection du film « On mange quoi ? », deux tables rondes ont réuni des intervenants de qualité (diététicienne, agent en charge des projets alimentaires à la Direction régionale de l’aménagement, de l’agriculture et de la forêt, un agriculteur, un représentant de la SAFER…) pour évoquer le lien entre alimentation et santé et l’agriculture de proximité. Deux thèmes qui figurent au cœur de notre projet.

Savez-vous qu’au cours d’une vie nous consommons en moyenne 30 tonnes d’aliments et 50 000 litres de boissons ? Saviez-vous que notre alimentation représente 25% du total des émissions de gaz à effet de serre ? Ou encore, a-t-on conscience qu’un kilo de bœuf génère 28 kg de CO2 alors que la consommation d’un kilo de poulet ne produit que 4,56 kg de CO2 ?

Répondre à ces questions et tant d’autres, c’est juste prendre conscience de l’impact de notre vie quotidienne sur l’environnement et la santé. Pour contribuer à favoriser des pratiques vertueuses, nous voulons permettre aux agriculteurs de s’installer à Bouc-Bel Air et proposer leur production directement aux Boucains.

Pour cela nous avons besoin de foncier agricole.  Plusieurs acteurs peuvent nous aider. L’association Terre de Liens acquiert des terres agricoles, grâce à des souscriptions citoyennes, pour y installer une nouvelle génération paysanne sur des fermes en agriculture biologique. De son côté, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer) a signé la rétrocession de 549 hectares sur la Métropole depuis le début de l’année. Avec l’aide également du Plan Alimentaire Territorial de la Métropole le retour des agriculteurs à Bouc-Bel Air est possible.

Merci à Bouc en transition et au Festival Alimenterre de nous ouvrir les yeux sur la nécessité de rendre nos terres aux agriculteurs plutôt que de les vendre aux promoteurs. 

Conseil Municipal du 17 novembre

Nos élus Geneviève Martin et Saïd Achache ont demandé lundi soir en conseil municipal la mise en place d’un comité de suivi sur le Data center prévu aux Chabauds. Ils s’associent aux regrets exprimés par le conseil municipal dans son rapport déplorant que ce projet « ne soit pas porté par un acteur national ou européen » ce qui menace notre souveraineté numérique et exigent un vrai contrôle de l’installation.

Ils souscrivent aux nombreuses réserves exprimées par les riverains et la municipalité sur les risques pour l’environnements induits par l’exploitation du site et notamment l’absence de récupération de la « chaleur fatale » avec la création d’un ilot de chaleur. Il soulignent également le cumul des nuisances et pollutions de toutes natures auxquelles la commune est déjà confrontée.

« Soucieuse des impacts environnementaux induits par la mise en service d’une telle infrastructure, dans un contexte d’urgence climatique et de recherche de réduction des consommations énergétiques, la commune attend que toutes les mesures indispensables soient prises dans ce sens et très scrupuleusement contrôlées et surveillées par les services de l’Etat. »

Dans ce contexte, et considérant l’avancée du projet et des études soumis à enquête publique, nous demandons la création d’un comité de suivi composé des partenaires (porteur de projet, Etat, commune, ARS…) et ouvert aux élus de l’opposition afin de contrôler strictement la prise en compte des nombreuses réserves sur le projet. Sans ce contrôle, les élus et les riverains n’auront aucune garantie sur le suivi des réponses apportées à ces réserves.

Jour de marché – dimanche 19 octobre

/Post du 19/10/2025

Jour de marché

Ciel bas, ciel gris, fruits et légumes multicolores… Les couleurs se moquent de l’automne qui jaunit les feuilles. C’est jour de marché à Bouc-Bel Air. Nous serons heureux d’y accueillir les futurs producteurs boucains dont nous souhaitons favoriser l’implantation pour #mangermieux, manger sain, manger bio… 

Manger mieux, c’est retrouver le goût du local. Adieu veaux, vaches, cochons… Bouc bel Air a perdu ses champs, ses paysans et ses terres agricoles. Selon l’Insee, la commune de Bouc-Bel-Air ne comptait plus dans sa population que 3 exploitants agricoles en 2021. Ils ont aujourd’hui disparu alors que la ville compte encore 143 parcelles dédiées à l’agriculture. En 1907, elle accueillait des vignes à flanc de colline et des troupeaux de chèvres et de moutons qui broutaient autour du village.  

En cohérence avec la Plan alimentaire territorial de la Métropole, nous voulons faire revenir les agriculteurs et l’agriculture à Bouc-Bel Air, favoriser les circuits courts, garantir la sécurité alimentaire (implantation d’une épicerie coopérative, d’un marché de producteurs, d’unités de transformation). 

La dépendance alimentaire peut constituer un obstacle à l’hygiène alimentaire. A l’inverse la souveraineté territoriale en la matière constitue un enjeu de santé publique en raison de son impact sur l’empreinte carbone et sur les habitudes alimentaires par le biais d’une profonde modification de l’offre. Des terres cultivées ici, pour nourrir les familles d’ici. Du champ à l’assiette : des produits locaux, sains, accessibles. Des marchés vivants, des potagers partagés, des cantines qui éduquent au bien manger. Cultiver mieux pour manger mieux, c’est prendre soin de soi, de la terre, et de ceux qui la font vivre. 

Plutôt rendre la terre aux agriculteurs que la vendre aux promoteurs !

Le choix de l’alternance Post du 18 octobre 2025

/POST 18/10/2025

Le choix de l’alternance

Les 15 et 22 mars prochains auront lieu les élections municipales. La démocratie nous offre de choisir ceux qui décideront du sort de Bouc-Bel Air et de ses habitants pour les six prochaines années. Ne nous privons pas de cette liberté que les populations opprimées par les dictatures nous envient.  

Inscrivons-nous sur les listes électorales et votons !

A Bouc-Bel Air, plusieurs listes seront en concurrence. Cela témoigne non pas d’une inflation de candidatures mais de la vitalité démocratique de notre commune en dépit d’un climat ambiant propice à nous détourner de la politique. C’est bon signe. La commune constitue en effet le socle de notre démocratie. Celui des élus à portée d’engueulade. C’est elle bien souvent qui, avec la Métropole, décide de notre quotidien au plus près de chez nous : écoles, déplacements, logement, urbanisme, emploi, offre culturelle et sportive… C’est à partir de la commune que devra se repenser notre démocratie représentative et se bâtir une démocratie participative #participermieux

Choisir la liste #vivremieuxaboucbelair c’est faire le choix d’une équipe affranchie des étiquettes et des tutelles politiques ; faire le choix des idées nouvelles et de l’audace des solutions ; c’est faire le choix de l’alternance face au passif du passé. 

Alors que 106 hectares d’espaces agricoles et naturels sont actuellement promis à l’urbanisation entre 2025 et 2035, choisir la liste Vivre Mieux, c’est offrir de rendre la terre aux agriculteurs plutôt que de la vendre aux promoteurs #mangermieux.

C’est faire le pari de la jeunesse et des écoles, de la santé ; de réduire les inégalités et les fractures entre les générations, entre les quartiers, entre les habitants… #apprendreetechangermieux; c’est œuvrer à la réussite des transitions énergétiques, écologiques, sociétales ; c’est rechercher des solutions exigeantes aux problèmes de mobilité et aux embouteillages chroniques que les promesses passées n’ont jamais résolus #bougermieux. C’est faire le choix de ne pas laisser prospérer l’anarchie débridée mais de permettre un développement urbain raisonné et la construction des équipements indispensables qui l’accompagne (écoles, crèches, réseaux d’assainissement, voiries, transports, pistes cyclables…). C’est s’interroger sur les formes urbaines conciliant densité, qualité de vie biodiversité… tout en permettant de diminuer la place de la voiture #habiteretrespirermieux.

Choisir Vivre Mieux à Bouc-Bel Air, c’est faire le choix de la proximité et du quotidien dans une perspective et une vision d’avenir cohérente sur le rôle et le rayonnement de notre ville en 2050.

Rejoignez nous 15 octobre 2025

Post 15/10/2025

Rejoignez-nous !

Plus qu’un programme, Bruno Aubry et la liste Vivre Mieux à Bouc-Bel Air présentent un projet. L’alternance qu’ils proposent se construit autour de constats, d’objectifs et de propositions clairs et une vision pour l’avenir de Bouc-Bel Air pour tourner la page d’une ville à bout de souffle à un moment clé de son histoire urbaine et politique. 

La liste conduite par Bruno Aubry sera écocitoyenne et transpartisane.

Elle réunira des femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes, certains encartés « qui laissent leur étiquette politique au vestiaire », des chefs d’entreprises, des ingénieurs, des fonctionnaires, des aidants…tous animés par la volonté de « remettre notre ville à l’endroit » afin de Vivre mieux à Bouc Bel Air en donnant le pouvoir aux idées et de l’audace aux solutions.

Geneviève Martin et Said Achache élus de la liste PQVBBA, particulièrement présents et actifs tout au long de cette mandature, apporteront leur expérience « d’élus de propositions » sur la liste.

Si la vie publique vous attire, si le quotidien de notre ville et de votre vie vous intéressent, si l’avenir de la cité vous interpelle, alors soutenez notre projet et rejoignez notre équipe. vivremieuxabouc@gmail.com

Echangeur de la croix d’or le 5 octobre 2025

Post 05/10/2025

Échanger sur l’échangeur

Nous étions présents hier avec Geneviève Martin, élue d’opposition du groupe « Pour que vive Bouc Bel Air » sur le terrain agricole où doit passer la bretelle de sortie du futur échangeur. Merci à Mehdi Medjati pour cette initiative et au propriétaire du terrain condamné pour son invitation. Un massacre à la bétonneuse programmé. 

Ce projet propose une soi-disant solution pour résoudre les embouteillages sur la RD8n à Bouc-Bel Air, aux Trois Pigeons et à Calas. Il s’agit en réalité d’un futur aspirateur à voitures que nous refusons. Ce projet d’infrastructure nouvelle c’est plus de pollution, plus d’artificialisation des sols, plus de danger pour les cyclistes et les piétons le long de cet ancien chemin de transhumance promis à un élargissement à 4 voies inéluctable…  et en définitive c’est plus d’embouteillages et d’urbanisation ; c’est encore moins de terres agricoles, moins de préservation de l’environnement et des paysages. Refusons de sacrifier la nature à la voiture.

Des solutions existent telles que la création du demi-échangeur des Petites Bastides au niveau de Décathlon pour canaliser le flux en provenance du Val de l’Arc par la D6 vers l’A51 en direction d’Aix-en-Provence ; la création d’une passerelle, au lieu du feu tricolore actuel, dans le prolongement de la bretelle de sortie à Luynes, sur l’A51 en provenance de Marseille, pour permettre un accès direct au Pôle d’Activités d’Aix-en-Provence au niveau de l’Arena. C’est encore une réflexion sur la refonte globale de notre réseau de transports en commun autour du futur pôle d’échange multimodal de Plan de Campagne et de l’actuel pôle de Plan d’Aillane.

Nous poursuivrons le combat contre une mauvaise idée par la recherche des solutions constructives qui auraient dû être étudiées et concertées en amont de l’adoption du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) voté sans contestation et sans concertation par les élus de la majorité de Bouc-Bel Air et Cabriès, puis de la Métropole le 5 décembre 2024.

Post du 2 octobre 2025

Post 2/10/2025

Dialogues citoyens

L’association Dialogues citoyens organise une conférence/débat sur le thème de la mobilité à la mairie annexe de Biver le mardi 14 octobre à 18h30 autour de Jean-Pierre Serrus, vice-president de la Région, délégué aux transports et à la mobilité durable, Hervé Beccaria, directeur de la RTM et Olivier Domenach, président de l’ADAVA (Association pour le Développement des Alternatives à la Voiture à Aix et Pays d’Aix).

Cette question de la mobilité et des alternatives à la voiture est cruciale pour l’avenir de notre territoire et de ses habitants. Elle participe à la lutte contre l’isolement, au désenclavement des quartiers, à l’accès à l’emploi, aux déplacements professionnels et du quotidien, à la lutte contre l’émission de gaz à effet de serre, à la résorption des bouchons… Liberté, égalité, mobilité.

Bouc-Bel Air se situe au cœur du bassin de proximité regroupant six communes et défini par la Métropole Aix-Marseille-Provence dans le plan de mobilité métropolitain pour l’organisation des transports en proximité. En concertation avec cette dernière nous souhaitons revoir le système de déplacements à Bouc-Bel Air par la rationalisation du réseau existant et la création d’un système de transport collectif urbain efficace ainsi que le développement d’un véritable réseau de pistes cyclables incluant les vélotaffeurs, notamment en parallèle de l’axe Nord-Sud actuel de la RD8n. 

Vivre mieux à Bouc-Bel Air, c’est se déplacer mieux pour bouger mieux.

Post du 1er octobre 2025

Poste du 1/10/2025

La ville moche

Après avoir remis les panneaux d’entrée de ville à l’endroit, la ville a changé ceux que le temps et l’usure avaient effacé. Nous avons été entendus. Merci.

Pour autant, cela ne suffira pas à restaurer l’esthétique de notre ville. L’urbanisme incontrôlé, le laxisme et l’absence de vision ont défiguré Bouc-Bel Air. Derrière les tags, les friches, les incivilités, l’anarchie et l’absence d’entretien, Bouc-Bel Air prend par endroit un air de ville abandonnée.

Nous voulons rendre à la ville sa beauté et sa fierté. Nous voulons tourner le dos à la ville moche et à la France moche, à Plan de Campagne et à la société de consommation héritée du modèle des années 60 : bagnoles et grandes surfaces.

Savez-vous ce que disait, déjà en 2014, Richard Mallié à la tête de l’équipe sortante ? « NON, les Boucains ne veulent pas de Plan de de Campagne à Bouc-Bel Air ». Onze ans plus tard ils n’en veulent toujours pas. Et pourtant, au terme de deux mandats, l’équipe actuelle a laissé pourrir une situation déjà très dégradée. Que disait encore Richard Mallié au verso de son tract : « Un constat d’échec car plus rien n’a été fait depuis 10 ans ». Ses constats ? « stationnement anarchique, pollution visuelle par les panneaux publicitaires, insécurité piétonne… RD8n, la catastrophe au quotidien ! » Depuis rien n’a changé. S’il a tenté de réaménager la RD8n, l’anarchie demeure, les affiches publicitaires se multiplient, les centres commerciaux s’étalent et la voiture reste reine, prisonnière des bouchons. La ville moche s’étend… Et que prévoit-on ? Un échangeur autoroutier au milieu de la ville !

Nous voulons et nous pouvons réparer le visage de notre ville, le village de notre vie. Pour cela ayons l’audace des idées nouvelles. Sans changement d’équipe et de politique, pas de changement de méthode et les maux dénoncés il y a 11 ans ne feront qu’empirer. Habiter et respirer mieux, c’est vivre mieux.